Comme ils s'empourprent et pâlissent,Nos soirs, Psyché, comme ils s'en vont
Réduire en cendres nos délices
Loin des hauts lieux où nous rêvons!
La sombre Nuit serre sa voûte,
Nos coeurs gonflés sont si puissants
Que le désir embrase toutes
Les étoiles de notre sang
Et, flamme unique, nous ne sommes
Plus toi ni moi, mais ce démon,
Fureur et deuil des pauvres hommes:
Chère Psyché, nous nous aimons.
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