POUR PSYCHE
Psyché, vous êtes ma pensée
Vous éleviez votre flambeau
Les hommes vous ont repoussée
Vous souriez comme un tombeau,
Psyché, vous êtes ma souffrance
Vous vous mourrez au vent d'Ailleurs
Vos yeux sont las de l'apparence
Et vacillants comme des fleurs
Et, Psyché, vous êtes mon rêve,
Ensemençant le ciel léger
De vos mépris pour l'heure brève
Qui dit que vivre est de changer.
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